Au confluent de l'Isère et de l'Arc, sur l'axe principal de communication avec l'Italie, Fréterive fut un point de passage obligatoire pour les légions romaines et les marchands qui commerçaient avec l'Italie. 

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Cette situation privilégiée témoigne d'un riche passé industriel. On y dénombrait plusieurs moulins (à farine, à huile de noix et noisettes) , des carrières de lauze et de marbre, des fours à chaux, des charbonnières produisant du charbon de bois, une magnanerie et une fabrique pour le tissage de la soie fondée en 1857. Moins importante que sa voisine de St Pierre d'Albigny, elle réalise aussi du taffetas noir uni, avec 28 métiers à tisser qui marchent constamment et donnent chacun 5 à 6 m d'étoffe par jour.

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Une forge fut installée vers 1840, elle fonctionna pendant 3 générations jusqu'en 1995.

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Un peu avant la guerre de 1914, un torrent descendant de l' Arclusaz fut dévié et une petite turbine fut installée fournissant au village l'électricité. Frèterive fut ainsi une des premières communes électrifiées de Savoie.

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Ce village de montagne connut bien sûr une activité pastorale, dans des paturages perchés entre 500 et 700 m.

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